vendredi 7 décembre 2007

petite rétrospective subjective

ma dernière séance, par Christophe (3 décembre 07)

une journée typique au 6, par Laure (26 octobre 07)

l'affaire du doigt, où comment rentrer dans la postérité (octobre 07/...)

        la crémaillère est passée, les gens sont restés, par anonyme (1er avril 07)

            • Conspirer c'est respirer
              ensemble.

          >> pour une autre traversée, c'est par > <<

        de l'espace pour Confluence 6 - pétition à l'attention du maire de Besançon

        Qu'est-ce qui se passe ?
        Fin août 2007, le maire de Besançon, en visite dans les locaux du 6 rue de la Madeleine, vient proposer au collectif qui les occupe illégalement depuis six mois un nouveau lieu où poursuivre ses activités. Le collectif hésite ; accepter la proposition en l'état, ce serait amputer le projet qu'il défend de sa qualité première : l'accueil, un espace de rencontres et d'échanges.
        Qu'est-ce qui se passe ?
        Trois mois plus tard, la justice confirme la procédure d'expulsion. Une quinzaine d'associations et d'organisations politiques et syndicales affirment leur solidarité avec le collectif. Mardi 27 novembre, le directeur de cabinet du maire reçoit du collectif la confirmation de vouloir continuer ailleurs son projet, là où il le pourrait, et le projet-papier réclamé. Est-ce pour le classer sans suite ?
        Qu'est-ce qui se passe ?
        Voudrait-on punir le collectif pour avoir désobéi ? Alors qu'il voulait négocier. Et ne pas se payer de mots, mais faire.
        Qu'est-ce qui se passe ?
        La légalité a été transgressée, un lieu vide depuis quelques années et qui le restera quelques années encore a pu vivre, animé par des individus très investis (et pas typiquement des professionnels), un lieu où beaucoup pourront se reconnaître et viendront s'impliquer. Au conseil de quartier, où l'on débat de manière intempestive depuis cinq ans de l'avenir du 6 rue de la Madeleine, ces activités sont systématiquement passées sous silence. La maîtrise d'usage, quand elle est le fait de voyous, n'a pas droit de cité.
        Et maintenant, qu'est-ce qui se passe ?
        Nous voulons dire notre inquiétude devant l'étouffement de ce lieu interassociatif, après celui des projets de 2003 et de la Maison des Artistes. Face à cela, on semble préfèrer le développement d'un espace associatif, vitrine de la municipalité, qui ne répond pas aux attentes réelles et ne tient pas compte des acteurs déjà investis. Nous soutenons le collectif Confluence 6 dans sa démarche, et souhaitons vivement, maintenant qu'il est prêt à quitter le 6, la reprise des négociations de sorte qu'il puisse poursuivre le travail qu'il a entamé, dans un espace adapté.

        liste des signataires de la pétition en ligne et de la pétition-papier

        Dernière mise à jour : 12/12/07
        Nombre de signatures : 133

        A
        Isidro Agular, professeur des écoles, Bouclans (25)
        Sarah Aillet, étudiante, rue Battant, Besançon
        Christian Ardiet, enseignant, rue F. Charrière, Besançon
        B
        Fattah Baroudi, agent de sécurité, rue Dürer, Besançon
        Valentine Baument, étudiante, rue de Vesoul, Besançon
        Mounir Belfencha, taxi, avenue du Parc, Besançon
        Habib Benhamida, animateur, rue de Vignier, Besançon
        Samira Bendiaf, saisonnière, rue de la Madeleine, Besançon
        Sasia Bendiaf, animatrice, Bethoncourt (25)
        Achem Benlouabi, rue Cussey, Besançon
        Charlotte Begard, polyvalente du spectacle, Sechin (25)
        Catherine Berthet, rue Battant, Besançon
        Thomas Bertrand, étudiant, rue Battant, Besançon
        Sonia Blanchot, informaticienne, Paris
        Marc Boisson, responsable de formation, Blaslay (86)
        Vincent Bonnet, doctorant, rue Thiémanté, Besançon
        Johann Bott, metteur en scène, Saint-Petesbrourg, Russie
        Jean Boudinelle, professeur des écoles, Myon (25)
        Mélanie Bouet, étudiante, Besançon
        Max Bouvard, comédien, rue du Lycée, Besançon
        Thierry Brugvin, formateur, avenue du Parc, Besançon
        Valérie Buckenmeyer, rue Pouillet, Besançon
        François Bunod, retraité, Lons-le Saulnier
        Jacqueline Bunod, retraitée, Lons-le-Saulnier
        Stéphanie Bunod, relation avec les publics, rue Fabre, Besançon
        C
        Anne-Laure Chaillet, formatrice, rue Battant, Besançon
        Rémy Chapelain, formateur, Liesle (25)
        Michel Chapuis, retraité, rue des tulipes, Besançon
        Patricia Chauvet, assistante maternelle, Besançon
        Jeremy Chevalier, maçon, rue Parguez, Besançon
        Mathieu Chevalier, animateur-éducateur, rue Marulaz, Besançon
        Sygne Claverie, maquettiste, Paris
        Roberto Claro Losada, chômeur, Besançon
        Sabine Collardey, étudiante, rue Bersot, Besançon
        Yves Courty, professeur d'art dramatique, Salins-les-Bains
        Anne Crequy, rue de Vignier, Besançon
        D
        Antoine Danis, professeur, rue Thiémanté, Besançon
        Cécile Daubas, étudiante, rue Battant, Besançon
        Marie-Ange Debard, Dung (25)
        Clément Detry, étudiant, Saint-Martin d'Heres (38)
        Martine Deyres, réalisatrice, rue Battant, Besançon
        Franck Dole, étudiant, impasse Saint-Canat, Besançon
        Gilles Drue-Vincent, intérimaire, rue du Refuge, Besançon
        Vincent Dubos, helyculteur, quai de Strasbourg, Besançon
        F
        Nicolas Fayolle, chômeur, rue Rivotte, Besançon
        Mickaël Fiesse, animateur scientifique et socio-culturel, Plombières les Dijon (21)
        Elisabeth Foucard, professeur, Bernaville (80)
        Clémentine Foucart, médecin, Lille
        Léocadie Foucart, professeur, Paris
        César Frade, comédien, Moncley (25)
        G
        Kevin Galland, rue de la Madeleine, Besançon
        Myriam Gauzente, retraitée fonction publique hospitalière, Besançon
        Françoise Gayet, médecin, Chaucenne (25)
        Baptiste Gomes, La Vèze
        Fabien Gourrat, Artfactories, Autre(s)parts, Saint-Ouen
        Nassim Guebbas, étudiant, Montbéliard
        David Guerret, éducateur, Besançon
        H
        Rafik Harbaoui, comédien, Din (70)
        Robin Hillenweck, réalisateur, chemin de Brûlefoin, Besançon
        Roselyne Holl, étudiante, avenue Gaulard, Besançon
        Olivier Horiot, enseignant, Pin (70)
        I
        Loïc Iwasinta, rue de Belfort, Besançon
        J
        Vincent Jacques, expert-comptable, rue Resal, Besançon
        David Jeanneret, rue de Belfort, Besançon
        Magali Jeanningros, rue Ronchaux, Besançon
        Dietrich Jenzer, Atelier ABREART, La Chaux-de-Fonds, Suisse
        Johan Josserand, étudiant, rue Laplace, Besançon
        Marie-Christine Jouffroy, éducatrice, Vesoul
        Thérèse Jouffroy, Pontarlier
        K
        Michel Kisinis, poète, Paris
        L
        Martin Larde, musicien, Gimecourt (55)
        Morgane Lautier, rue de Belfort, Besançon
        Alain Lecaille, ingénieur de recherche géophysique, Alfortville (94)
        Damien Lejeune Flambart, militant des Verts, Paris
        Françoise Lemaire, professeur des écoles, Liesle (25)
        Romain Letievant, ouvrier, impasse Saint-Canat, Besançon
        Jacqueline Letondal, rue Suard, Besançon
        Ovide Lionnet, avenue du Commandant Marceau, Besançon
        Azzurra Lupis, étudiante IRTS, Besançon
        Agnès Le Guennec, professeur des écoles, Myon (25)
        Sophie Le Pennuisic, salariée, Grande Rue, Besançon
        M
        Aurore Mariotte, journaliste, avenue Clémenceau, Besançon
        François Martin, animateur culturosocial, quai Vauban, Besançon
        Nadia Martinez, retraitée E.N., place Risler, Besançon
        Marie-Paule Mataillet, rue Battant, Besançon
        Virgil Merguat, Besançon
        Nicolas Messager, étudiant, rue des Granges, Besançon
        Yvan Mesières, comédien, rue de la Madeleine, Besançon
        Rémi Meunier, rue de la Madeleine, Besançon
        Christophe Miga, rue des Granges, Besançon
        Jean-Charles Monnot, ouvrier, Besançon
        Kabir Idriss Moulay, rue Pouillet, Besançon
        N
        Stéphane Nallis, étudiant, Agen
        Frédéric Neyrat, professeur de philosophie, Lyon
        Augustin Nicoulin, étudiant, rue Bertrand, Besançon
        P
        Jean-Claude Parent, metteur en scène, Cenon (33)
        Estelle Pernet, étudiante, Ciudad Real, Espagne
        Christine Perrot, Bonnay (25)
        Rapahaël Petit, rue Champrond, Besançon
        Mathilde Pizzuto, étudiante, Nancray (25)
        Eric Prévost, comédien, chemin de la Chapelle des Buis, Besançon
        Yurinis Prieto, enseignante, rue F. Charrière, Besançon
        R
        France Raji, psychologue de l'éducation, Miserey Salines (25)
        Romain Raguin, infirmier, rue Battant, Besançon
        François Raffaelli, technicien sono, Besançon
        Nathalie Rahaingomanana, chargée de mission, rue Mallarmé, Besançon
        Emmanuel Rauhut, infographiste, rue des Fluttes Agasses, Besançon
        Luc Redon, peintre décorateur, animateur de hip hop, avenue Denfert Rochereau, Besançon
        Janick Rivaud-Brissonnet, artiste, Poitiers
        Georges Rodrigues, étudiant, rue du Docteur Colard, Besançon
        Pierre-Henri Roussel, salarié agricole, Saules (25)
        Philippe Rousselot, maître de conférences, rue Fresnel, Besançon
        S
        Nicolas Salomon, artiste, rue des deux Princesses, Besançon
        Gaëlle Sandré, graphiste, rue des Granges, Besançon
        Michel Savaric, enseignant-chercheur, Besançon
        Caroline Schoeb, étudiante, Besançon
        Marion Schoeffert, étudiante, rue de Dole, Besançon
        Samir Seghir, animateur-éducateur, avenue Carnot, Besançon
        Thomas Seguin, rmiste, Besançon
        Claire Simon, formatrice, quartier Battant, Besançon

        Vivien Simon, étudiant, Besançon
        Salima Simonin, prépare le concours CPE, Besançon
        Patricia Staine, rue Battant, Besançon
        Vanessa Stawski, assistante sociale, rue Garibaldi, Besançon
        T
        Carole Texier, éducatrice, rue Battant, Besançon
        Fabien Thomas, comédien , rue de Dole, Besançon
        Izabella Thomas, maître de conférences UFC, rue Colomb, Myon (25)
        Olivia Thomas, comédienne, rue de Dole, Besançon
        Anne-Marie Tournier, enseignante, Saint-Vit
        Jean Touyard, étudiant, Besançon
        U
        Sylvaine Ughetti, éducatrice, Besançon
        V
        Louis Vilhem, lycéen, rue Duet, Besançon
        W
        Laétitia Wüntz, chômeuse, Besançon

        jeudi 29 novembre 2007

        last but not least

        Jeudi 6 décembre de 18H à minuit
        Soirée de soutien
        THE LAST ONE

        pour nous aider à payer les frais de justice

        • 18H30-20H : REUNIR LE CULTUREL ET LE POLITIQUE ?

        Ebauche de dialogue autour du "6", ce qui a été tenté, ce sur quoi repartir, en présence d'acteurs culturels et politiques locaux

        • Le programme des réjouissances est en cours, ça change...

        Envie de donner un coup de main ? Une proposition musicale ? Ecrivez-nous.

        ciné-club : la dernière séance

        Lundi 3 décembre à 20H30

        Et oui, c'est la fin ! Nous aurons eu quelques belles séances où l'émotion, tous, nous submergeait. Même que le stock de mouchoirs en papier n'était pas suffisant certains soirs (l'achat de mouchoirs en papier a d'ailleurs crevé le budjet, si, si), surtout aprés Le Mirage de la vie de Douglas Sirk où il n'y eut plus assez pour éponger nos chaudes et vibrantes larmes, tellement nous étions boulevérsés par cette terrible histoire qui nous fendit le coeur. Que c'était beau ! Et Grégory Peck en avocat intégre et juste, et John Garfield en errance, injustement accusé, et cette vieille femme du sud refusantde quitter l'endroit où elle avait toujours vécu (Le Fleuve Sauvage), Widmark misant sa vie en jouant aux cartes, Belmondo crevant à Zuydcoote en attendant sa dulcinée, et cette pauvre Angélina qui croyait étre une femme alors qu'il était un homme... Que d'histoires et de beau cinéma ... Oui, nous aimons les vieux films à la Tati, et pas qu'à la Tati même, à toutes les bonnes sauces comme on n'en fait plus comme si des secrets s'étaient perdus en cours de route au fil des années, ces vieux films n'ayant rien perdu de leur saveur, même qu'ils nous parlent encore, plus d'un restant de plus résolumment moderne comme si l'âge, sur eux, n'avait pas de prise.
        Donc lundi, ce sera la derniére séance. Et nous finirons en beauté avec des films crépusculaires et pessimistes.
        • La Jetéé de Chris Marker
        Un court métrage célébre ayant inspiré à Terry Gillian L'Armée des Douze Singes, que nous ne passerons pas évidemment, ce qui aurait été trop évident. C'est de la science fiction... de la bonne.
        • Pat Garret et Billy the kid de Sam Peckinpah

        Et un western ! Et c'est de l'histoire vrai, Peckinpah, là, dans la lignée d'un Ford, ayant épluché les archives de l'époque et pas qu'a moitié (Fordlisait beaucoup sur l'histoire de l'ouest). C'est donc, dans les faits décrits, la véritable histoire de Billy. Et en prime, Bob Dylan dans un petit rôle et il signe la musique.

        • Les Bérets Verts de John Wayne

        Une daube ! Du grand cru même ! Une connerie affligeante mis en scéne par papy John complétement à coté de ses pompes. Et pour enfoncer le clou, le v'la t'y pas qui part au Vietnam en tournée pour encourager les petits gars dans la merde jusqu'au cou. Petits gars tellement contents d'avoir vu le film, qu'ils te l'ont copieusement insultés. Quelle misère cette jeunesse qui ne respecte plus ses ainés, affligeant, n'est ce pas ?

        Un navet donc ! Un grand ! Car l'histoire du cinéma, c'est aussi un nombre démesuré de drouilles en touts genres dont nous, en France, avons été de grands spécialistes, pas loin même de battre des records. Qu'on repense à ces bijoux de conneries qu'était, par exemple, Mon curé chez les nudistes, Le gendarme et les extra-terrestres (voir ce film en salle, aprés avoir payer sa place, donne une furieuse envie d'intenter un procés), les films de bidasses d'une débilité confondante, et j'en oublie, on peut se dire que s'il y avait eu une palme d'or du navet mondial, nous l'aurions décrochée à maintes reprises avec les félicitations du jury et sans la moindre contestation.
        Hors donc, c'est la fin du 6, allons-nous pleurer ? Certes pas ! Ce fut une expérience et comme toute expérience, quoiqu'il se passe de très bon, de bon, de moins bon, de pénible, on y apprend. Et puis, vous avez vu ça où qu'on pouvait faire des chefs d'oeuvre tous les jours ? Soyons raisonnables ! D'ailleurs, il est bien connu que pour qu'il y ait des chefs d'oeuvre, il faut qu'il y ait des navets ! C'est indispensable ! Ben oui, sinon, les chefs d'oeuvre, on ne les reconnaitrait pas, terrible, l'abîme. Attention, je vous vois venir, esprits mal tournés, le mot navet ne concerne en rien le 6. On est bien d'accord, hein ? Bon, salut et en route pour de nouvelles aventures !

        [petite rétrospective subjective]

        vendredi 23 novembre 2007

        vrai-faux

        Ce que ne disent pas, ont oublié de dire, ou n'ont pas voulu dire les journaux :
        Vous êtes entrés illégalement dans ces locaux.
        Vrai. Des locaux vides et chauffés depuis trois ans et qui le resteront encore pendant deux. Nous n'avions pas l'intention de revendiquer cet espace de façon définitive, nous voulions seulement profiter d'un vide afin d'expérimenter un projet de rencontres et d'expression.
        La mairie vous a fait des propositions et vous avez refusé.
        Vrai. Accepter en l'état la proposition, c'était amputer les deux tiers des activités qui s'y sont déroulées. La plus grande pièce des locaux proposés fait quarante mètres carré, ce lieu est inadapté pour des répétitions, un grand nombre d'ateliers, et même des petits accueils publics.
        Vous n'avez pas rendu votre projet.
        Vrai. Un projet mutualiste, qui regroupe un grand nombre d'associations, ne peut pas se faire dans un temps aussi court.
        Nous ne voulons pas fonctionner avec une programmation bouclée, mais plutôt sous forme de jalons.
        Nous voulons être un espace qui évolue.
        Nous avons formalisé des cadres, des repères qui favorisent la rencontre entre des pratiques différentes, ainsi que la participation.
        Nous avons un bilan 90 événements, trente associations, 6000 personnes accueillies. Les associations et les individus qui se sont impliqués sont prêts à le faire encore.
        Tout cela constitue une richesse pour le quartier et la ville.
        Vous vouliez prendre le conseil municipal en otage.
        Faux. Nous voulons renouer le dialogue avec la municipalité et nous ne pensons pas que ce procédé soit la meilleure façon de le faire.
        Ce lieu est dangereux, vous êtes des irresponsables.
        Faux. Ce lieu n'est pas aux normes mais nous l'avons sécurisé, de l'avis même du maire nous en avons pris soin. Depuis sept mois que nous y sommes, nous avons accueilli 6000 personnes, il n'y a eu aucune rixe, aucun trouble à l'ordre public et personne ne s'est plaint.
        Vous êtes de faux artistes, des paumés.
        Faux Ce sont ceux qui ne fréquentent pas le collectif qui en parle le plus mal. Et de toute façon, il n'y a pas que des artistes, nous ne voulons pas un espace de consanguinité, mais un lieu éclectique où les pratiques se mêlent, où les personnes se rencontrent, et pour l'instant ça marche plutôt bien.

        qu’abrite le six ?

        Des laïcard illusionnistes

        Des smicard cabalistes

        Des précaires constructivistes

        Des poètes fourrietistes

        Des écolos évolutionnistes

        Des basiles contorsionnistes

        Des musulmans équilibristes

        Des militants anticapitalistes

        Des étudiants ascensionniste

        Des créateurs culturistes

        Des conteurs antifascistes

        Des fédérateur rmistes

        Des jouteurs encyclopédistes

        Des libertaires allégoristes

        Des athlètes mutualistes

        Des Zozos échangistes

        Des cyclothymiques expressionnistes

        Des argonautes Avant-gardistes

        Des désinvoltes Animistes

        Des gastronomes Abstentionnistes…

        Et bien plus encore et ils n’ont rien contre les socialo fousseretistes, les tambours attentistes, les bains douchistes, les institutionnalistes, les tristes, les annalistes, les fleuristes, les aquarelistes…

        mercredi 21 novembre 2007

        encore, encore ! le week-end du 24 et 25 novembre

        Au lendemain de la décision rendue par le Juge d'Exécution


        Samedi 24 novembre

        • Rendez-vous au 6 à 13H30
          pour une déambulation festive et revendicative
        • 16H30 Atelier-débat autour d'expériences alternatives
        • 18H30 Duo Violoncelle Contrebasse au programme Haydn (duo), Nicolas Kraft (divertimento), Rossini (duo), Paganini (fantaisie) et Vivaldi (sonate)
        • 20H Apéro-repas avec vin chaud, suivi d'une soirée spectacle avec les contes djinns (famille) de la Cie L'ivre de Contes, un contorsionniste, une soirée musicale avec Isadro et sa guitare hispanique...


          Dimanche 25 novembre
        • Assises au 6 à partir de 14H

          groupes de travail et de discussion autour de différents thèmes : éducation populaire, création /émergence, place du 6 dans le quartier


        POUR LA REOUVERTURE DES DISCUSSIONS AVEC LA MAIRIE

        Venez nombreux à tous ces rendez-vous pour soutenir le projet du collectif Confluence 6

        samedi 17 novembre 2007

        le problème avec les prisons, c'est que c'est carcéral

        Jeudi 22 novembre à partir de 20H

        Soirée GENEPI

        ouverture de l'université

        UNIVERSITE OUVERTE
        Premier cycle : « L'apprentissage mutuel »
        Première séance :

        Mercredi 21 novembre à 18H

        La démocratie directe : une question de style ?

        Trente quatre ans après, on peut parler de maïeutique, au sens de Socrate. Il s’agit de faire se révéler la connaissance qui est en chacun de nous, par la parole et la raison. L’éducateur et l’éduqué ont un rôle commun, inséparable. Le comité d’action n’était ni un mouvement, ni un syndicat, ni vraiment un groupe défini, mais bien davantage un "style". (Jean Raguenès, prêtre-ouvrier à LIP)


        La démocratie est le système politique qui ne laisse personne sans pouvoir. La démocratie directe réactiverait ce fait par la suppression de la médiation des instances de gouvernement et de légitimité habituelles. De fait, la démocratie directe s'éprouve généralement dans un contexte d'action singulier, en rupture avec l'ordre des choses et le cours de la vie, et n'échappe pas à l'institution de nouvelles instances de gouvernement et de légitimité : comité d'action, de mobilisation ou d'urgence, assemblées générales, etc.

        L'action en rupture (grève, blocage, occupation, etc.) enclenche l'avénement d'un présent en devenir, imprévisible pour une part, qui la met sous pression. C'est alors que certaines questions apparaissent : comment sortir de l'urgence, marier des temporalités différentes ? Est-il intérressant de revenir sur l'expérience de la lutte, vue depuis le vécu individuel et collectif ? De franchir un seuil sur la connaissance de nous-mêmes, acteurs de cette lutte ? La pression des événements provoque des crises, comment les aborder ? Comment ne pas "mélanger les genres" ? Faire plus de bien que de mal ?...

        C'est cet ensemble de questions, à la fois philosophiques et pratiques, personnelles et politiques, ces ramifications autour de l'expérience et de la référence à la démocratie directe dans les trajectoires militantes et le devenir des mouvements, que nous voudrions abordées, avec, comme invités pressentis, Charles Piaget et Fatima Demougeot, anciens militants dans la lutte des LIP, des étudiants mobilisés contre la LRU et des membres de Confluence 6.

        L'université est un espace ouvert, ouvert à la discussion et à la confrontation. Il y a aura une présentation de la séance par Marie-Claude Charpentier, des contributions par des invités, la parole (libre) du public...

        [une contribution]

        Toutes les propositions pour animer cette université sur le long terme sont bienvenues.
        Faîtes-nous en part.

        mardi 13 novembre 2007

        le 6 a été vendu, nous voic6 à la rue!

        Vendredi 9, la vente du 6 a bien eu lieu .
        Voici le texte dit par notre ami commissaire-priseur Mr Froussard :

        "Approchez, y en aura pour toutes les bourses des dentistes, des fleuristes, des lampistes, des idéalistes pompistes rmistes, des notaires, cabinets dentaire gangsters, prolétaires , précaires, une mégère. Des Coiffeurs, carreleurs, docteurs, entremetteurs, n’ayez pas peur, approchez...

        La mairie de Besançon a donc décidé de vendre ce qu’on lui avait donné et elle en a le droit.

        Qui n’a jamais revendu un cadeau de Noël ou un cadeau de mariage ?

        Moi-même, j'avais reçu un service en porcelaine de Chine, rouge avec le portrait de Mao en décoration. Je confesse l'avoir revendu il y a longtemps au camarade Guillard, garant du bon goût sur ce quartier. Certains disent qu'il s'en est débarrassé, d'autres penses qu'il l'a caché dans son grenier. Bref...

        Revenons à la vente de ce soir. Ce qu’on ne vous a pas dit, c’est que les bâtiments sont infestés d’intermites du spectacle, de parasites sociaux et autre vermine nikeuse de système.

        Rassurez-vous la FAC veille. La FAC c’est la Faction Armée Commerçante emmenée par le milicien Mouron, Mouru, je ne sais plus. Ils sont là pour assurer l’extermination et l’expulsion des parasites.

        EXPULSEZ EXPULSEZ ENFUMONS ENFUMONS, les vilains larrons

        En voilà quelques uns qui sortent de leur repère.

        - Alors c’est toi le jusqu’auboutiste biblique dont parle Pierre Laurent dans son inique article ?

        - Elle est où ton Arche?

        - Présente-toi prophète messianique! (Maurice Lemoine journaliste au monde diplomatique)

        - Alors, qu’est ce que tu faisais là dedans ? (J'animais une conférence débat sur "Les rapports des médias français avec le Venezuela")

        - Sais-tu où aller maintenant? (Non)

        - Bien alors on va te vendre ! On va te trouver une famille d’accueil ! Hein mon zozo !

        - Ça vaut combien un intellectuel aujourd’hui? T’as bac plus combien ? «

        - Mise à prix 400

        - Madame, un beau moustachu qui vous fera des conférences sur l’oreiller.

        - 300 ! Monsieur ! Un ami, prestigieux à présenter à votre famille ! Pacsez-vous avec le savoir !

        - Combien l’once d’intelligence à la bourse?

        -200 ! Madame ! Vous gagnerez de la place, une encyclopédie sur patte, 150 volumes concentrés dans 80 kilos de savoir, certifié par la Sorbonne. Oui, vous pouvez toucher !

        - Une fois 2 fois 3 fois….. Allez, on le met de coté !

        Expulsons expulsons

        - Alors infâme ! C’est toi l’affreux Basile étudiant boutonneux qui ternit l’image du quartier.

        - C’est toi le pyromane, qui voulait mettre le quartier à feu avec tes bottes de pailles.

        C’est écrit dans le journal,

        Ne mens pas affreuse canaille.

        Noir sur blanc par Monsieur Pierre Laurent.

        - Dis-nous ce que tu tramais là dedans ? Tu faisais des cabanes ! Des cabanes pour les enfants. A l’est il n’y aurait que du vent ? Il y en un qui ment, c’est vraiment répugnant.

        Laissons, pour le moment

        Et Vendons monsieur cabane

        Et que tout rentre dans le rang

        Ces branches tressées, ce n’étaient pas des bûchers, mais de braves cabanes.

        Combien pour ce bricoleur ingénu 1000 euros,

        Madame, si, avec trois fois rien, il peut ériger des tours de branches, avec un peu il érigera des citadelles.

        Allez, monsieur, soyez branché. Pour 500 euros achetez-vous un Vauban branchu

        Pour 400 euros je solde l’écolo, rapprochez vous de la nature. Pour 50 euros on le livre avec toutes ses ramures, un grenel à lui tout seul

        Personne pour monsieur cabane, mettons le de coté et passons au dessert.

        Expulsons expulsons

        Les voilà nos ratés babas, nos babas baillant, nos baba bataillant

        Applaudissons et laissons-les entrer dans la ronde des zozos.

        C’est vous les joueurs de didgeridoo qui vouliez prendre en otage le conseil municipal.

        Vous ne manquez pas de souffle c’est le principal.

        Allez-y, jouez nous un air que l’on se régale.

        Allez, messieurs les artistes auto-proclamés, qu’attendez-vous pour déclamer ? Enfants terribles rejetés

        Du panasse où vous montâtes

        Il fallu qu’ils vous expulsâtes

        Les hautes sphères sont lasses

        Maintenant normal vous êtes dans la mélasse ?

        N’y avait-il pas ailleurs de la place ? Vous avez réclamé contre vent et marrées vouloir être rond là où tout est carré. C’est sûr il faut être taré. Le piège s’est refermé, vous vous êtes enterrés."

        mercredi 7 novembre 2007

        appel à soutien

        VENTE AUX ENCHERES




        • Au coeur du quartier Madeleine, vaste immeuble bourgeois, façade classée, beaux volumes, 4 000 m², plusieurs lots possibles. Cheminées en marbre du XVI ème siècle, parquets en chêne, terrasse avec verrière orientée sud, caves et greniers. Patio intérieur avec piano, vaste cour arborée, possibilité parking privatif.
          Idéal pour investisseurs, rez-de-chaussée aménageable en cabinets médicaux et commerce de luxe.


          Rendez-vous
          Vendredi 9 novembre à 18 h30
          (dans la cour du 6 rue de la madeleine)

        mercredi 31 octobre 2007

        la lutte continue...

        Des nouvelles du front

        Finalement, on passe en jugement le 9 novembre, pour des tas de raisons carrément passionantes, et notamment :
        • A cause de la paille inflammable destinée aux constructions en branche



        • d'une taupe qui infiltre nos réunions (sic!) et divulgue les propos (lamentables) qu'on y tiendrait.
        • d'un tas d'autres raisons qui nous rendent dignes de vrais terroristes : projeter de faire des manifestations, c'est très mal?!

        dimanche 28 octobre 2007

        la lutte continue

        Bains Douches = 1 million pour 2 assos : qui nique le système ?
        bail précaire pour le 6

        Et une AG pour la route !

        Jeudi 18H - Assemblée Générale
        +
        Une petite bouffe à la cool
        (envoie un mail si tu veux pas te taper les fonds de casserole)


        Et après la porte, on décore le bitume de la cour ...



        L'Asso "Aux Arts Citoyens" propose de la construction en branche tous les jours de cette semaine de 13H à 18H
        Au 6, dans la cour du fond

        chantier nature

        Du 29 octobre au 3 novembre de 13 à 18H


        CHANTIER NATURE

        pour adultes et enfants (à partir de 8 ans)
        dans la cour du 6


        L'association Aux Arts Citoyens vous propose l'ARBRART avec l'intervention de l'artiste suisse Dieter Jenzer.
        L'ARBRART est une manière pédagogique et ludique de sensibiliser les petits comme les grands à l'environnement.
        Au programme : la construction de labyrinthe avec tunnel, de ruelles dans lesquelles seront intégrées des places, de coupoles, cabanes, engins de jeux et oeuvres plus artistiques.
        Les activités sont gratuites.

        vendredi 26 octobre 2007

        réSIXtance !

        La Mairie a rompu les négociations et a décidé de nous expulser.
        Nous avons reçu aujourd'hui les commandements à quitter les lieux d'ici vendredi 17H.
        Nous ne nous laisserons pas faire !
        Rendez-vous vendredi.




        Le centre culturel et social autogéré du 6 rue de la Madeleine à Besançon est menacé d'une expulsion imminente.

        Après sept mois d'activités, de créations, de manifestations, de concerts, d'ateliers, etc., la Municipalité veut mettre un terme à notre initiative.

        Plus de quatre mille personnes ont partagé ce lieu. La dynamique associative qui l'anime est possible loin des logiques institutionnelles. C'est un espace où tous et toutes, artistes, étudiants, chercheurs, précaires, militants, habitants, commencent à retrouver le goût de faire des choses ensemble.

        La Ville n'a pas su saisir les enjeux de notre occupation et de notre résistance à la marchandisation d'un quartier qui perdrait ce qui a été un espace public dévolu à l'éducatif depuis des décennies.

        Profiter de la vacance des locaux est l'occasion de construire une expérience qui donne l'envie de reprendre du pouvoir sur nos vies.

        Défendons ce lieu ensemble !

        Vendredi 26 octobre de 17H à minuit

        17 H : Grand rassemblement de soutien et accueil de l'huissier de Justice.

        L'huissier envoyé par décision de la Mairie vient nous signifier que notre refus de partir implique l'intervention des forces de l'ordre.

        Contre un recours à la force publique, nous recourons à la force du public et organisons un


        Grand Bal de la Police
        avec en gest star à 17H30 :
        l'huissière de Justice (pop post-giscardienne from Bezac)
        des chansons de mauvais goût
        le GIGN (hard core from Montbéliard)
        Black Sabbath (sous réserve)
        un public ringard et mal habillé (tenue de combat exigée)
        DJ Chips (trash folk post-industriel from Battant)
        d'autres invités surprise...

        Avec le soutien de Jean-Pierre Fousserot, du Hamas de Battant et des orphelins de la police.

        Une rasade de vin chaud pour les braves.



        Vous pourrez également vous faire imprimer le 6 et toute son histoire sur le support vestimentaire de votre choix par notre atelier sérigraphie toute la soirée.

        Un collector !

        une journée typique au 6

        Le 6, passez-y !
        Vendredi 26, c’était une journée typique au 6 rue de la Madeleine. Jacqueline se lève, Florent la rejoint peu de temps après, c’est son dernier petit dej au 6, il a trouvé un appart… café, il fait beau et frais.
        L’équipe du Serious arrive, y a du pain sur la planche : construction d’un bar, c’est bientôt leur festival… Vous avez pas remarqué ces superbes affiches en ville ? des peintures, l’info ne tient que sur les bandeaux, ça fait comme une expo dans la ville, chaque affiche est différente, ça me rappelle les Odd il y a plus de 10 ans.
        Timo, Vincent les rejoignent, y a du nettoyage à faire. Ça, c’est vraiment une habitude, car il y a toujours du ménage à faire au 6 ! Ben oui, la règle de base, c’est que chacun range son truc mais ça marche pas à tous les coups, pensez-y la prochaine fois. Merci.
        Pis vu que c’est un lieu qui est sans cesse en mouvement, faut l’adapter à chaque manifestation : les chaises sont dans la salle fousseret, ce soir, elles serviront principalement dans la salle de presse (qui se transformera en réfectoire), les estrades sont au deuxième, faut les redescendre pour le concert des Fées Minées, guest star du bal de la police ce soir.
        Les filles arrivent pour préparer le vin chaud, ce soir le 6 offre sa tournée, alors, vas-y épluche des oranges. Laure arrive, elle a rendez-vous avec José, Hugues et Matthieu. Le sociologue Hugues Bazin passe la journée à Besançon pour faire des entretiens pour une recherche-action. Ils s’installent dans une pièce au calme, il y a simplement trois filles qui répètent du théâtre ou de la danse à coté. Timo continue de transformer la salle du ciné-club en salle de concert accueillante, Christophe l’a rejoint et l’autre Christophe, celui du Serious joue toujours de la perceuse. Jean-Charles rédige un truc sur l’ordi et répond au téléphone, il est sur le chemin des toilettes alors tout le monde le dérange un p'tit coup, à moins que ça ne le dérange pas, il aime bien parler Jean-Charles.
        Jean-Michel arrive le premier pour les derniers préparatifs de ‘rue libre’ la journée nationale des arts de la rue ; suit Christophe, Marjorie, Jacques et Hervé de l’Unité, Laurent qui est malade, réu au deuxième, Jacqueline et son collègue passent filer la main, il y a toujours quelque chose à faire au 6, mais on ne sait pas toujours quoi !
        Mais il est déjà 5 heures, les journalistes s’impatientent ; en même temps on les a convoqués plus tard, mais chacun a ses contraintes. Là, c’est le cafouillage habituel, les joies du collectif, avec qui décide qui parle, où on s’installe, et… Antoine alors devant les caméras !
        Pendant ce temps au rez de chaussée, en bas des escaliers, Arnaud, David et Julien installent pour la première fois l’atelier de sérigraphie du 6, de quoi imprimer des posters couleur ! Ils veulent installer un atelier permanent ; y aurait un collectif qui fait de la bd, d’autres artistes souhaitent aussi rejoindre le pôle art graphique, on pensait l’installer dans la petite école enfin, si le lieu ne ferme pas… Les trois ont bossé comme des dingues, comme beaucoup d’entre nous, fallait être prêt, d’ailleurs le vin chaud est dehors, on en propose à l’huissière, je sais pas si elle a le droit d’accepter, ils sont trois en tout, et ne restent pas longtemps, ils ont vu nos affiches, je crois. Bref, plutôt calme et bon enfant, d’ailleurs, il y en a quelques uns qui jouent, des enfants. Loulou n’a pas retrouvé le petit vélo, quelqu’un se le serait-il approprié ? Il était déçu en tout cas…
        Ah ! j’allais oublier : Adrien, notre cuisto de la première heure, il est revenu. Avec toute son équipe. Tout le monde mange sur place, je dirais une cinquantaine de repas servi, quelques grandes tables, il y a Anne-Laure, Eric, Christian, le copain de l’autre Christian (qui nous a envoyé des pensées électroniques), Laurent, Claire, Fabien, pis plein d’autres que je ne connais pas encore, des plus jeunes, des plus âgés. J’adore le moment du repas, elles sont sympas ces nouvelles nappes, c’est de la déco de la semaine amérique latine, j’imagine. C’est la première fois que je mange dans cette salle au premier étage, un lieu en constante évolution on vous dit! Fin du concert, merde il est où Renaud ?
        Le 26, il a fait du bien au 6…

        [petite rétrospective subjective]

        jeudi 11 octobre 2007

        Semaine Latino/Les Gadjos/Cinémix/La mort d'Olga Maria - Du 15 au 21 octobre 2007



        Semaine latino-américaine

        [Programme de la semaine Latino en pdf]



        Lundi 15 octobre

        • 19h : Conférence-débat : « Les rapports des médias français avec le Venezuela » avec Maurice Lemoine, journaliste au Monde Diplomatique


        • 20h30 : Projection du film : La révolution ne sera pas télévisée (2003) de Kim Bartley et Donnacha O’Briain (104') suivie d’un débat avec Maurice Lemoine

        Ce film invente une manière de reportage total. Rien n'y manque, ni la saisie "live" des péripéties, ni les visites en coulisses et l'intimité avec le Président Chavez lui-même, ni ce qu'il faut bien nommer le souffle chaud de l'événement. Haletante, cette chronique se creuse par endroit d'une analyse en direct des manipulations médiatiques qui préparèrent le coup d'état.



        Mardi 16 octobre

        • 19h : L’atelier du pied levé en collaboration avec la compagnie Gravitation présente un apéritif littéraire : Rouge Tropique

        C’est une promenade romanesque au cœur de l’Amérique latine que nous proposons, un voyage en compagnie de Manuel Puig, Castellanos Moya, Ernesto Sabato, Pablo Neruda, Vargas Llosa, Julio Cortazar…
        Nous vous emmènerons dans ces zones troubles, où le réel perd ses contours, où nos fantasmes deviennent rois, un univers de démesure, à quelques pas de notre quotidien. Un monde fait d’empilement d’histoires en équilibre où nos élans se déploient enfin.
        Nous déroulerons ce tapis de mots essentiels et futiles.
        Comme des funambules nous oscillerons entre réalité et fantasme, lecture et mise en jeu, déclamation et confidence.
        Nous composerons au cours de la soirée, un menu épicé, avec cette dose de passion, et d’affabulation.



        • 20h30: Conférence débat : « Les bases idéologiques : le Socialisme du XXIème Siècle » avec Jean-Marie Hétier, chercheur franco-vénézuélien


        • 21h : Projection du film : Bruxelles-Caracas (2006) de Vanessa Stojilkovic (77') suivie d’un débat avec Jean-Marie Hétier

        Le film Bruxelles–Caracas présente l'actualité sociale, économique et politique du Venezuela à partir de ses habitants et nous interroge sur l'information que nous recevons des grands médias et celle que nous ne recevons pas, ainsi que sur le sens de la "démocratie". Ce film nous éclaire sur les rapports Nord-Sud. Mais celui-ci montre qu’en Amérique latine du moins les peuples retrouvent une dignité en reprenant le contrôle de leurs matières premières.



        Mercredi 17 octobre


        • 19h : Lecture théâtralisée des textes de Armando Jose Sequera par la Compagnie Gravitation


        • 20h15 : Causerie : Positionnements de l'écrivain face à la société

        • 20h40 : Projection du film : Pont Llaguno : les clefs d'un massacre (2003) de Angel Palacios (105')

        Le 11 avril 2002, un coup d'État manqué a lieu au Venezuela. Une oligarchie gênée par la politique d'un président démocratiquement élu tente de le renverser par la force. À Caracas, des inconnus font feu sur la foule, faisant 19 morts. Ce documentaire analyse des images pour démontrer comment les faits se sont passés : la chronologie des faits est présentée minute par minute, accompagnée d'images inédites comme celles qui prouvent d'où venaient quelques coups de feux ; ce filme montre la vérité sur un massacre que de nombreux médias privés vénézuéliens ont ignoré et continuent d’ignorer.


        Jeudi 18 octobre


        • 19h : Projection photographique : Venezuela, Estación gato negro, essais N&B du photographe français Eric Felices-Gonzalez

        • 19h20 : Présentation du livre : Crise démocratique en Amérique Latine : le cas du Salvador par son auteur Mauricio Ruano Alfaro, chercheur en Sciences politiques UQAM Montréal

        • 20h30 : Projection d’un film de fiction : Chaplin qui est au ciel (2001) de Angel Palacios (17')

        Durant la projection d’un film de Chaplin dans le ciné-club d’un quartier pauvre, un coup de vent fait tomber l’écran de toile et le personnage s’envole dans l’air. Plus tard il tombe dans une ville latino-américaine contemporaine où il fait la connaissance des personnages de la rue, et parmi eux un enfant. Par la violence et la indifférence de la modernité, il est obligé de vivre une situation dans laquelle la solidarité est une question de vie ou de mort.

        • 21h : Projection du film : La première année (1972) de Patricio Guzman (50')

        La première année du gouvernement de l’Union Populaire au Chili.



        Vendredi 19 octobre

        • 19h : Lecture théâtralisée des textes de Luis Britto Garcia par la Compagnie Gravitation

        • 20h30 : Projection du film : VIVE TV, quand la révolution se fait télévision (2007) de VIVE/Ecole Populaire et latino-américaine de cinéma (52') suivie d’un débat avec Mauricio Ruano Alfaro
        L'aventure collective d´une télévision de gauche dans un pays en révolution : le Venezuela. Le film zappe à travers les programmes de cette jeune télévision publique et montre la participation des coopératives paysannes, communautés indigènes, collectifs sans terre, conseils communaux, travailleurs…, appuyés par un collectif de cadreurs, de preneurs de son et de fonctionnaires d´État, dans la réalisation d´un rêve que la gauche ne croyait plus possible : créer un média de masse révolutionnaire.


        Samedi 22 octobre
        [hors champs]

        • Boeuf jazz manouche

        avec les Gadjos

        à 20h

        à 21h

        par YODI
        (minimal/électro/hip hop)

        Je suis un œil
        Un œil mécanique
        Moi, c'est-à-dire la machine, je suis la machine qui vous montre le monde comme elle seule peut le voir
        Désormais je serais libéré de l'immobilité humaine
        Je suis en perpétuel mouvement
        Je m'approche des choses, je m'en éloigne
        Je me glisse sous elles, j'entre en elles
        Je me déplace vers le mufle du cheval de course
        Je traverse les foules à toute vitesse, je précède les soldats à l'assaut, je décolle avec les aéroplanes, je me renverse sur le dos, je tombe et me relève en même temps que les corps tombent et se relèvent…Voilà ce que je suis, une machine tournant avec des manœuvres chaotiques, enregistrant les mouvements les uns derrière les autres les assemblant en fatras. Libérée des frontières du temps et de l'espace, j'organise comme je le souhaite chaque point de l'univers. Ma voie est celle d'une nouvelle conception du monde. Je vous fais découvrir le monde que vous ne connaissez pas.

        avec Le Citron Vert


        Dimanche 21 octobre

        • 13h : Repas en musique

        • 15h : Spectacle : Tango

        • 17h : L’atelier du pied levé en collaboration avec la Compagnie Gravitation présente un apéritif littéraire : Rouge Tropique

        C’est une promenade romanesque au cœur de l’Amérique latine que nous proposons, un voyage en compagnie de Manuel Puig, Castellanos Moya, Ernesto Sabato, Pablo Neruda, Vargas Llosa, Julio Cortazar…
        Nous vous emmènerons dans ces zones troubles, où le réel perd ses contours, où nos fantasmes deviennent rois, un univers de démesure, à quelques pas de notre quotidien. Un monde fait d’empilement d’histoires en équilibre où nos élans se déploient enfin.
        Nous déroulerons ce tapis de mots essentiels et futiles.
        Comme des funambules nous oscillerons entre réalité et fantasme, lecture et mise en jeu, déclamation et confidence.
        Nous composerons au cours de la soirée, un menu épicé, avec cette dose de passion, et d’affabulation.



        • 19h : La Compagnie Gravitation présente le premier épisode de La mort d’Olga Maria

        Cette création est une adaptation libre du livre de Horacio Castellanos Moya.
        L’action se passe dans les hautes sphères de la société Salvadorienne. Une jeune femme, Olga Maria, vient d’être assassinée. Laura Rivera, son amie de toujours, nous restitue sa vie, ouvre le labyrinthe de pistes. Petit à petit les fils s’emmêlent et c’est toute la duplicité de la haute société qui nous est livrée. Un dédale fait de tromperies, de scandales financiers, de collusion entre la mafia et le politique. Sexe, argent, drogue et violence.
        Voilà pour le contexte, mais c’est aussi le portrait d’une femme vénérée et haïe, une compétition cruelle où la morte gagne toujours, une morte qui pousse petit à petit la narratrice au bord de l’abîme.
        Un fait divers qui a tout des sitcoms américains des années 80, cet aspect brillant et kitch. Un monde d’apparence, qui se morcelle et ouvre sur le vide de la folie. Un monde qui hante les revues people que nous feuilletons avec délice chez le dentiste ou le coiffeur. Le malheur des riches a toujours eu quelque chose de fascinant et de rassurant, un monde inaccessible comme un ballon de baudruche fait de vent. C’est ce vide fascinant que nous avons voulons mettre en jeu.



        Avec la cuisine de Telo
        Rendez-vous
        tous les soirs à 20h
        sauf mercredi à 19h45 et dimanche à 13h


        Organisation : Confluence 6

        avec la participation de Maurice Lemoine (journaliste au Monde Diplomatique), Jean-Marie Hétier (chercheur franco-vénézuélien), Mauricio Ruano Alfaro (chercheur en Sciences politiques - UQAM Montréal), la Compagnie Gravitation, l'Atelier du pied levé, l'association Tango du Kiosque, Telo

        et le soutien de Solidaires 25, SUD Education, Caracol Solidario, Observatoire bisontin des médias, ATTAC Besançon et AARRG!

        Contact : Tél. : 0381828458, Yurinis PRIETO.

        samedi 6 octobre 2007

        my favorite dancefloor

        Jeudi 11 octobre à 19H

        Confluence 6 et le Specimen Urbain occupent le squatt du 6, rue de la Madeleine avec
        The Vinyl Avengler (scratch hip-hop)
        Mo Biop (U.K. Drum and bass)
        Olip (electro dub)

        mercredi 3 octobre 2007

        programme du 28 septembre au 7 octobre

        Vendredi 28 septembre à partir de 19H30
        • Les nuits du Ramadan
        deuxième soirée musicale
        chorba pour tous

        Chansons françaises

        avec Paroles et Conscience

        proposée par

        Humanis, l'AFAB, TENORE, Olof Palme, Paroles et Conscience et le groupe des femmes de Fontaine Ecu

        Mercredi 3 octobre à 20H30

        • Projection et concert
        proposés par AARRG

        THE GLADIATORS de Peter WATKINS (1969, 87’)

        La projection sera suivie d’un buffet-musical

        avec le groupe CARABOSSA.

        (guitare, basse, chant, percusssions, saxo)

        Vendredi 5 octobre à partir de 19H30

        • Les nuits du Ramadan

        dernière

        Samedi 6 octobre à 13H

        • Assemblée Générale ouverte au public
        (ratification de la charte d'adhésion et des procédures de prise de décision, éléction du collège)
        Rejoignez-nous !

        lundi 24 septembre 2007

        Confluence6 Video fait son microtrottoir


        Confluence6 Video fait son microtrottoir





        jeudi 20 septembre 2007

        une communication du Politbüro de Le 6

        Tu maraves sa gueule au système ?


        Sache qu'au 6, grâce à nos ingénieurs Stratégie et Marketing,
        on a déjà niqué le système depuis longtemps.

        dimanche 16 septembre 2007

        un peu de 6 vous fera du bien - du 17 au 23 sept

        Un peu de 6 vous fera du bien


        Lundi 17 septembre à 21h

        • Soirée Ciné : LE MYSTERE D'ALEXINA de René Feret (1985).
        Une histoire de fous : imaginez, vous croyez que vous êtes ce que vous n'êtes pas et que vous n'êtes pas ce que vous croyez être. Mais alors qui êtes vous donc, si même les autres sont persuadés que vous êtes ce que vous n'êtes pas? Tiré d'une histoire vraie située dans les années 1850 dans les environs de La Rochelle.


        Mercredi 19 septembre à 19h

        Film Chiapas
        et livraison du café Rebelle et Zapatiste

        à l'occasion de l'arrivée du café de la coopérative Ssit Lequil Lum*
        • Présentation d'1 documentaire Promedios: LE POTAGER DE ZAPATA (2002, 18 min.)
        Promedios & Municipio Autónomo San Manuel. Filmé par des vidéastes indigènes de la communauté autonome Emiliano Zapata, ce document nous permet de mieux comprendre certains des projets communautaires des zapatistes. Un potager collectif rassemble les habitants de ce village comme un acte visible de résistance aux logiques de développement rural imposées par la “globalisation” de l’ économie. « Nous ne voulons pas que les choses redeviennent comme avant. Maintenant nous avons notre terre où travailler et avec elle nous pourrons nous nourrir et nourrir nos enfants. »

        *Livraison du café de la coopérative "Ssit Lequil Lum" pour celles et ceux qui ont passé commande en juin (si le café nous arrive à la date prévue!).

        proposée par Confluence 6 et Caracol Solidario
        avec le soutien du Collectif pour une Franche-Comté sans OGM
        contact : 06 86 35 02 43,
        solidario@free.fr


        Jeudi 20 Septembre à partir de 19H30

        Les nuits du Ramadan

        Chorba pour tous
        Soirée musicale


        proposé par Confluence 6, Humanis, Tenore, l'AFAB, Olof Palme, Paroles et Conscience et le groupe des femmes de Fontaine Ecu

        mercredi 12 septembre 2007

        en attendant lundi prochain

        Vendredi 14 septembre, à 19H

        • La compagnie Gravitation présente un travail en cours : La mort d'Olga Maria

        Cette création est une adaptation libre du livre de Horracio Castellanos Moya.

        L’action se passe dans les hautes sphères de la société Salvadorienne. Une jeune femme, Olga Maria, vient d’être assassinée. Laura Riverra, son amie de toujours, nous restitue sa vie, ouvre le labyrinthe des pistes. Petit à petit les fils s’emmêlent et c’est toute la duplicité de la société bourgeoise qui nous est livrée. Un dédale fait de tromperies, de scandales financiers, de collusion entre la mafia et le politique. Sexe, argent, drogue et violence.

        Voilà pour le contexte, mais c’est aussi le portrait d’une femme vénérée et haïe, une compétition cruelle où la morte gagne toujours, une morte qui pousse petit à petit la narratrice au bord de l’abîme.

        Un fait divers qui a tout des sitcoms américains des années 80, cet aspect brillant et kitch. Un monde d’apparence, qui se morcelle et ouvre sur le vide de la folie. Un monde qui hante les revues people que nous feuilletons avec délice chez le dentiste ou le coiffeur. Le malheur des riches a toujours eu quelque chose de fascinant et de rassurant, un monde inaccessible comme un ballon de baudruche fait de vent. C’est ce vide fascinant que nous avons mis en jeu.

        Et pour ce faire, comme dans les sitcoms, nous fonctionnerons en épisodes.


        Dimanche 16 septembre, à partir de 13H

        A l'occasion du traditionnel repas de quartier de Battant (on vient rue de la Madeleine avec son panier), nous voudrions commencer à rêver d'un petit forum social sur l'avenir du quartier. A l'heure où les plans de réaménagement du quartier devraient bientôt être soumis à la consultation des habitants, nous voudrions commencer à nous questionner ensemble sur les manières de maintenir et de valoriser un lieu – Battant – où la mixité sociale est encore possible, malgré les récents arrêtés anti-mendicité, malgré la spéculation immobilière et la tendance à l'embourgeoisement du quartier.

        La concertation n'est pas la consultation : elle présuppose le temps où la divergence, les points de vue différents s'expriment, avant d'être intégrés dans un plan d'action co-produit au sens strict. Quels sont les lieux et les traditions de parole et d'échanges avec les habitants, tous les habitants sans exception, à inventer ? L'expérience d'ECObox paraît emblématique de cette dynamique de « faire société », dans la ville, « au rez-de-chaussée de la ville ».

        De 15 à 17 H, en continu, projection de :

        • AU REZ-DE-CHAUSSEE DE LA VILLE (34', 2005)

        ECObox est un projet d'expérimentation urbaine et sociale initiée à Paris en 2001 par l'atelier d'architecture autogérée, qui propose l'investissement par les habitants du quartier La Chapelle des espaces en friche et leur transformation en jardins partagés et lieux de rencontre et de débat.

        • UN ESPACE A VENIR (17', 2005)

        Le Défilé des Savoir-Faire a eu lieu en mai 2005 à ECObox. Cet événement a été organisé par l'aaa avec les usagers d'ECObox, les habitants et les commerçants du quartier La Chapelle pour valoriser les pratiques du quotidien.

        • LES TROTTOIRS DU 6 (10', 2007)

        Des passants de Battant donnent leur avis à des volontaires du 6.

        vendredi 7 septembre 2007

        soirée du samedi 8 septembre

        Soirée du samedi 8 septembre

        18H30 Apéro

        19H30 Repas (Chili con carne)

        21H concert : Mulet/Mulet

        vendredi 27 juillet 2007

        bel été

        Pendant l'été, au coeur du quartier Battant, la cour du 6 rue de la Madeleine vous accueille.
        Tous les samedi soir, le bar est ouvert dès 18h30.


        Un apéro-causerie suivi d'un repas puis d'un film sont proposés autour d'un thème de réflexion. Au mois de juillet le thème abordé est l'UTOPIE. Au mois d'août, LA VILLE.


        Samedi 14 Juillet


        Menu pour grands et petits à composer selon son humeur

        • APÉRO-CAUSERIE À L'OMBRE DES ÉRABLES DÈS 19H

        "Le phalanstère et les passions chez Charles Fourier" présenté par Laurence Bouchet

        • REPAS SAVEUR DU MONDE À PARTIR DE 20H

        Le Brésil dans votre assiette

        • FILM SOUS LES ÉTOILES À 22H30

        Titre à deviner : il est le frère de ma soeur mariée au père de son neveu qui lui-même s'appelle Géraaaaard.



        • DIGESTIF DANS LE PATIO APRÈS LA SÉANCE



        Samedi 28 Juillet
        • Hors les murs : concours de pétanque sonore
          organisé par l'association Le Citron Vert et le Club de boulistes de Battant


        • Journée prolongée au 6 à l'occasion du cinéma plein air avec un ciné-mix (performance sonore de nAo [extrait])


        Mardi 31 Juillet, à partir de 18H




        • ODDIBADIDUB, 10 ans plus tard, vous propose au 6 un apéro bouffe images et sons, live (djs), interactions, vidéos

        et une résidence ouverte dès dimanche (14H-17H)

        Samedi 4 Août, à 20H, avant le cinéma plein air



        • Apéro scientifique : Besançon, l'organisation d'une ville (1/4) par François Lassus

        Un « regard » sur la ville de Besançon, celui du promeneur plutôt que de l'historien de l'art ou de l'architecture, appuyé sur les connaissances et certains instruments de l'historien : les plans de ville, le cadastre, les récits et mémoires, et les guides touristiques anciens.

        Une suite de « coups de projecteurs » particuliers qui doivent aider à comprendre ce que fut et ce qu'est la ville dans la boucle du Doubs et les fortifications.

        Les structures urbaines, les activités qu'elles accueillent interfèrent dans la constitution d'un tissu enserré derrière les remparts ; le développement le plus récent laisse de côté un centre qui, en dépit des grands projets, ne s'est développé que par des à-coups circonstanciels.



        Mardi 28 Août



        • La Compagnie Anda-Jaleo présente Le F.I.O.N. à 20H30 (reprise)
        Autrefois belle et robuste, l'équipe du F.I.O.N. réunissait en son sein l'élite de la police. Aujourd'hui, elle ne se compose plus que de trois agents. Victime de son succès, il ne reste, en effet, plus aucun opposant au pouvoir. La population entière collabore. Ce corps glorieux, au palmarès incomparable, a même réussi à dégouter le moindre « bandit » de son triste métier. Le F.I.O.N. pourra-t-il échapper au chômage technique ? Pour justifier son existence auprès du public, le F.I.O.N. devra vite trouver un dissident et pourquoi pas un membre de sa glorieuse brigade ? Les chansons s'enchaînent, le F.I.O.N. s'époumone. Leur message est dur à gober.


        Mercredi 29 Août

        • J'ai Couté l'amour (reprise) à 20H30
        L'amour décliné par Gaston Couté, paysan poète, poète maudit (1880-1911).L'amour qui se fout de tout comme de lui-même; l'amour des putains ou encore l'amour révolté; Couté exposait ses blessures, ses espoirs dans les cabarets de Montmartre.

        MICHÈLE LAUTREY nous récite une douzaine de textes de ce fils de meunier accompagnée à l'accordéon diatonique par CHRISTOPHE CHATELAIN.



        Vendredi 31 Août


        • Takioushka, danse-performance par CLAIRE JOUNIN à 18H et 20H

        Il était une fois... le féminin. Entre réalité, fantasme et rêverie.

        [voir la performance de Claire Jounin à l'Embobineuse à Marseille The love lover]



        et puis...


        Le programme estival est consultable sur le calendrier (pour voir le détail des propositions, cliquer sur l'intitulé).
        Il s'enrichira au fur et à mesure de l'été, mais nous avons déjà quelques rendez-vous réguliers, et un atelier de travail sur le corps la dernière semaine d'août, animé par Claire Jounin.