1832 : un ancien négociant fortuné, Charles-Antoine Roy, cède le 6, rue de la Madeleine à la municipalité sous condition qu'il soit consacré à l’éducation publique. 1832, soit un an avant la loi Guizot sur l'enseignement primaire censé remettre de l'ordre dans le capharnaüm de l'enseignement où la méthode simultanée des Frères de l'Eglise, celle où l'enseignant est au centre de tout, la dispute à la méthode mutuelle où l'apprenant peut apprendre à d'autres. Proudhon est sorti d'une école mutuelle. Avons-nous fait le tour de l'éducation populaire ? Aujourd'hui le 6 est devenu un espace collectif d'où envisager le monde différemment. Un lieu d'expérimentation, de réflexion, d'imagination par la rencontre et le partage. Un mixte insolite dans la ville, entre la maison de quartier, le bar, le local de répétition, l'atelier d'artiste et l'université populaire. Depuis le trottoir, c'est "Bienvenue chez vous" que l'on peut lire au fond de la cour ; mais au frontispice invisible du bâtiment c'est "Compter sur soi" qui s'impose comme un mot de passe entre ceux et celles que n'empoisonneraient plus l'obligation de gagner sa place.
Qui sommes-nous ? Le collectif occupant de la première heure.
Sarah Aillet, apprentie sage-femme
Amédine Bello, étudiante
Vincent Bernard, érémiste
Yann Bertogli, précaire
Julie Besançon, étudiante en géographie
Jacqueline Betain, artisane
Florent Blanchot, vidéaste
Vincent Bonnet, doctorant en sociologie
Mélanie Bouet, étudiante en arts du spectacle
Maryse Caillet, comédienne alterpauvre
Cécile Daubas, étudiante en géographie
Marion Desmarest, étudiante en géographie
Adrien Do Nascimento, étudiant
Franck Dole, étudiant en sociologie
Christophe Dubreil, ferronnier
Timothée Foucart, consultant en S.F.K.
David Guerret, éducateur
Isabelle Guyot, comédienne
Amandine Jeanneaux, étudiante en arts du spectacle
Rachel Ledaguenel, couturière
Lolita, étudiante en arts du spectacle
Thierry Lorée, musicien
Nadia Martinez, retraitée de l'éducation nationale
Yvan Mesières, artiste du cirque
Bruno Michaud, précaire
Julien P., étudiant
Marilyne Pape, comédienne, féministe
Romuald Parent, étudiant en biologie cellulaire
Othello Paris, cuisinier
Mathieu Pelletier, administrateur culturel
Eric Prévost, comédien, chef d'entreprise
Renaud Roata, érémiste
Isabelle Roy, éducatrice de jeunes enfants
Samir Seghir, artiste et travailleur social
Claire Simon, formatrice
Vivien Simon, étudiant
Vanessa Stawski, assistante sociale
Jonas Tessier, étudiant
Jean-Charles Thomas, comédien
Saskia Tomsu, lycéenne
Fabian Veddonato, voyageur
Charles-Edouard Vurpillot, étudiant en philosophie
Sarah Wagogne, étudiante en arts du spectacle
Ici ou là, on verrait bien... (quand l"aménagement devient l"affaire de tous le temps d"une visite)
du logement solidaire
des potagers mis à la disposition de tous sous la forme de casier de bois empli de terre et cultivé
des plantes vertes, parce que c'est bien pour l'air, et que c'est joli
une sorte de poêle au milieu
une salle d'orthographe
une salle de projection de film
un tapis blason des quartiers de Besac
un salon avec un grand canapé d'angle
venir des enfants de maternelle pour découvrir la musique...
une bibliothèque
le lieu de réunion
un atelier de réparation de vélos
un débarras
les archives du mouvement
une galerie photo
une salle de danse
une université populaire
une salle d'expression corporelle
une salle de méditation
un atelier de bodypercussion
une salle d'expression plastique
une backroom
une salle de musique hardcore
un atelier de tissage traditionnelle (tous pays)
un atelier de poterie
un atelier de menuiserie et de réparation/transformation d'objets de récupération + "batucada" (percussion sur objets de récup et dans la rue)
une salle de projection de film (encore)
des fresques sur le mur
du cirque
un théâtre, une scène
un restaurant
un bar/café
un atelier de peinture
un atelier de sculpture / poterie (encore) / dessin
une salle de musique (encore)
un atelier de peinture (encore)
une salle d'exposition
du cirque (encore)
un lieu d'expression artistique
une salle d'expression corporelle (encore)
rien
une salle de répétition de théâtre (encore) parce que les murs sont assez hauts pour pouvoir monter une structure pour les projecteurs, et y'a assez de recul. En plus on pourrait mettre la régie derrière s'il y a le droit d'ouvrir un peu plus cette petite fenêtre. La pièce d'à côté pourrait peut-être servir de local costumes et stockage de matériel... Juste à trouver les pendards noirs ou des sacs poubelles tout simplement pour les fenêtres.
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