Voici le texte dit par notre ami commissaire-priseur Mr Froussard :
"Approchez, y en aura pour toutes les bourses des dentistes, des fleuristes, des lampistes, des idéalistes pompistes rmistes, des notaires, cabinets dentaire gangsters, prolétaires , précaires, une mégère. Des Coiffeurs, carreleurs, docteurs, entremetteurs, n’ayez pas peur, approchez...
La mairie de Besançon a donc décidé de vendre ce qu’on lui avait donné et elle en a le droit.
Qui n’a jamais revendu un cadeau de Noël ou un cadeau de mariage ?
Moi-même, j'avais reçu un service en porcelaine de Chine, rouge avec le portrait de Mao en décoration. Je confesse l'avoir revendu il y a longtemps au camarade Guillard, garant du bon goût sur ce quartier. Certains disent qu'il s'en est débarrassé, d'autres penses qu'il l'a caché dans son grenier. Bref...
Revenons à la vente de ce soir. Ce qu’on ne vous a pas dit, c’est que les bâtiments sont infestés d’intermites du spectacle, de parasites sociaux et autre vermine nikeuse de système.
Rassurez-vous la FAC veille. La FAC c’est la Faction Armée Commerçante emmenée par le milicien Mouron, Mouru, je ne sais plus. Ils sont là pour assurer l’extermination et l’expulsion des parasites.
EXPULSEZ EXPULSEZ ENFUMONS ENFUMONS, les vilains larrons
En voilà quelques uns qui sortent de leur repère.
- Alors c’est toi le jusqu’auboutiste biblique dont parle Pierre Laurent dans son inique article ?
- Elle est où ton Arche?
- Présente-toi prophète messianique! (Maurice Lemoine journaliste au monde diplomatique)
- Alors, qu’est ce que tu faisais là dedans ? (J'animais une conférence débat sur "Les rapports des médias français avec le Venezuela")
- Sais-tu où aller maintenant? (Non)
- Bien alors on va te vendre ! On va te trouver une famille d’accueil ! Hein mon zozo !
- Ça vaut combien un intellectuel aujourd’hui? T’as bac plus combien ? «8»
- Mise à prix 400
- Madame, un beau moustachu qui vous fera des conférences sur l’oreiller.
- 300 ! Monsieur ! Un ami, prestigieux à présenter à votre famille ! Pacsez-vous avec le savoir !
- Combien l’once d’intelligence à la bourse?
-200 ! Madame ! Vous gagnerez de la place, une encyclopédie sur patte, 150 volumes concentrés dans 80 kilos de savoir, certifié par la Sorbonne. Oui, vous pouvez toucher !
- Une fois 2 fois 3 fois….. Allez, on le met de coté !
Expulsons expulsons
- Alors infâme ! C’est toi l’affreux Basile étudiant boutonneux qui ternit l’image du quartier.
- C’est toi le pyromane, qui voulait mettre le quartier à feu avec tes bottes de pailles.
C’est écrit dans le journal,
Ne mens pas affreuse canaille.
Noir sur blanc par Monsieur Pierre Laurent.
- Dis-nous ce que tu tramais là dedans ? Tu faisais des cabanes ! Des cabanes pour les enfants. A l’est il n’y aurait que du vent ? Il y en un qui ment, c’est vraiment répugnant.
Laissons, pour le moment
Et Vendons monsieur cabane
Et que tout rentre dans le rang
Ces branches tressées, ce n’étaient pas des bûchers, mais de braves cabanes.
Combien pour ce bricoleur ingénu 1000 euros,
Madame, si, avec trois fois rien, il peut ériger des tours de branches, avec un peu il érigera des citadelles.
Allez, monsieur, soyez branché. Pour 500 euros achetez-vous un Vauban branchu
Pour 400 euros je solde l’écolo, rapprochez vous de la nature. Pour 50 euros on le livre avec toutes ses ramures, un grenel à lui tout seul
Personne pour monsieur cabane, mettons le de coté et passons au dessert.
Expulsons expulsons
Les voilà nos ratés babas, nos babas baillant, nos baba bataillant
Applaudissons et laissons-les entrer dans la ronde des zozos.
C’est vous les joueurs de didgeridoo qui vouliez prendre en otage le conseil municipal.
Vous ne manquez pas de souffle c’est le principal.
Allez-y, jouez nous un air que l’on se régale.
Allez, messieurs les artistes auto-proclamés, qu’attendez-vous pour déclamer ? Enfants terribles rejetés
Du panasse où vous montâtes
Il fallu qu’ils vous expulsâtes
Les hautes sphères sont lasses
Maintenant normal vous êtes dans la mélasse ?
N’y avait-il pas ailleurs de la place ? Vous avez réclamé contre vent et marrées vouloir être rond là où tout est carré. C’est sûr il faut être taré. Le piège s’est refermé, vous vous êtes enterrés."
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