jeudi 29 novembre 2007

last but not least

Jeudi 6 décembre de 18H à minuit
Soirée de soutien
THE LAST ONE

pour nous aider à payer les frais de justice

  • 18H30-20H : REUNIR LE CULTUREL ET LE POLITIQUE ?

Ebauche de dialogue autour du "6", ce qui a été tenté, ce sur quoi repartir, en présence d'acteurs culturels et politiques locaux

  • Le programme des réjouissances est en cours, ça change...

Envie de donner un coup de main ? Une proposition musicale ? Ecrivez-nous.

ciné-club : la dernière séance

Lundi 3 décembre à 20H30

Et oui, c'est la fin ! Nous aurons eu quelques belles séances où l'émotion, tous, nous submergeait. Même que le stock de mouchoirs en papier n'était pas suffisant certains soirs (l'achat de mouchoirs en papier a d'ailleurs crevé le budjet, si, si), surtout aprés Le Mirage de la vie de Douglas Sirk où il n'y eut plus assez pour éponger nos chaudes et vibrantes larmes, tellement nous étions boulevérsés par cette terrible histoire qui nous fendit le coeur. Que c'était beau ! Et Grégory Peck en avocat intégre et juste, et John Garfield en errance, injustement accusé, et cette vieille femme du sud refusantde quitter l'endroit où elle avait toujours vécu (Le Fleuve Sauvage), Widmark misant sa vie en jouant aux cartes, Belmondo crevant à Zuydcoote en attendant sa dulcinée, et cette pauvre Angélina qui croyait étre une femme alors qu'il était un homme... Que d'histoires et de beau cinéma ... Oui, nous aimons les vieux films à la Tati, et pas qu'à la Tati même, à toutes les bonnes sauces comme on n'en fait plus comme si des secrets s'étaient perdus en cours de route au fil des années, ces vieux films n'ayant rien perdu de leur saveur, même qu'ils nous parlent encore, plus d'un restant de plus résolumment moderne comme si l'âge, sur eux, n'avait pas de prise.
Donc lundi, ce sera la derniére séance. Et nous finirons en beauté avec des films crépusculaires et pessimistes.
  • La Jetéé de Chris Marker
Un court métrage célébre ayant inspiré à Terry Gillian L'Armée des Douze Singes, que nous ne passerons pas évidemment, ce qui aurait été trop évident. C'est de la science fiction... de la bonne.
  • Pat Garret et Billy the kid de Sam Peckinpah

Et un western ! Et c'est de l'histoire vrai, Peckinpah, là, dans la lignée d'un Ford, ayant épluché les archives de l'époque et pas qu'a moitié (Fordlisait beaucoup sur l'histoire de l'ouest). C'est donc, dans les faits décrits, la véritable histoire de Billy. Et en prime, Bob Dylan dans un petit rôle et il signe la musique.

  • Les Bérets Verts de John Wayne

Une daube ! Du grand cru même ! Une connerie affligeante mis en scéne par papy John complétement à coté de ses pompes. Et pour enfoncer le clou, le v'la t'y pas qui part au Vietnam en tournée pour encourager les petits gars dans la merde jusqu'au cou. Petits gars tellement contents d'avoir vu le film, qu'ils te l'ont copieusement insultés. Quelle misère cette jeunesse qui ne respecte plus ses ainés, affligeant, n'est ce pas ?

Un navet donc ! Un grand ! Car l'histoire du cinéma, c'est aussi un nombre démesuré de drouilles en touts genres dont nous, en France, avons été de grands spécialistes, pas loin même de battre des records. Qu'on repense à ces bijoux de conneries qu'était, par exemple, Mon curé chez les nudistes, Le gendarme et les extra-terrestres (voir ce film en salle, aprés avoir payer sa place, donne une furieuse envie d'intenter un procés), les films de bidasses d'une débilité confondante, et j'en oublie, on peut se dire que s'il y avait eu une palme d'or du navet mondial, nous l'aurions décrochée à maintes reprises avec les félicitations du jury et sans la moindre contestation.
Hors donc, c'est la fin du 6, allons-nous pleurer ? Certes pas ! Ce fut une expérience et comme toute expérience, quoiqu'il se passe de très bon, de bon, de moins bon, de pénible, on y apprend. Et puis, vous avez vu ça où qu'on pouvait faire des chefs d'oeuvre tous les jours ? Soyons raisonnables ! D'ailleurs, il est bien connu que pour qu'il y ait des chefs d'oeuvre, il faut qu'il y ait des navets ! C'est indispensable ! Ben oui, sinon, les chefs d'oeuvre, on ne les reconnaitrait pas, terrible, l'abîme. Attention, je vous vois venir, esprits mal tournés, le mot navet ne concerne en rien le 6. On est bien d'accord, hein ? Bon, salut et en route pour de nouvelles aventures !

[petite rétrospective subjective]

vendredi 23 novembre 2007

vrai-faux

Ce que ne disent pas, ont oublié de dire, ou n'ont pas voulu dire les journaux :
Vous êtes entrés illégalement dans ces locaux.
Vrai. Des locaux vides et chauffés depuis trois ans et qui le resteront encore pendant deux. Nous n'avions pas l'intention de revendiquer cet espace de façon définitive, nous voulions seulement profiter d'un vide afin d'expérimenter un projet de rencontres et d'expression.
La mairie vous a fait des propositions et vous avez refusé.
Vrai. Accepter en l'état la proposition, c'était amputer les deux tiers des activités qui s'y sont déroulées. La plus grande pièce des locaux proposés fait quarante mètres carré, ce lieu est inadapté pour des répétitions, un grand nombre d'ateliers, et même des petits accueils publics.
Vous n'avez pas rendu votre projet.
Vrai. Un projet mutualiste, qui regroupe un grand nombre d'associations, ne peut pas se faire dans un temps aussi court.
Nous ne voulons pas fonctionner avec une programmation bouclée, mais plutôt sous forme de jalons.
Nous voulons être un espace qui évolue.
Nous avons formalisé des cadres, des repères qui favorisent la rencontre entre des pratiques différentes, ainsi que la participation.
Nous avons un bilan 90 événements, trente associations, 6000 personnes accueillies. Les associations et les individus qui se sont impliqués sont prêts à le faire encore.
Tout cela constitue une richesse pour le quartier et la ville.
Vous vouliez prendre le conseil municipal en otage.
Faux. Nous voulons renouer le dialogue avec la municipalité et nous ne pensons pas que ce procédé soit la meilleure façon de le faire.
Ce lieu est dangereux, vous êtes des irresponsables.
Faux. Ce lieu n'est pas aux normes mais nous l'avons sécurisé, de l'avis même du maire nous en avons pris soin. Depuis sept mois que nous y sommes, nous avons accueilli 6000 personnes, il n'y a eu aucune rixe, aucun trouble à l'ordre public et personne ne s'est plaint.
Vous êtes de faux artistes, des paumés.
Faux Ce sont ceux qui ne fréquentent pas le collectif qui en parle le plus mal. Et de toute façon, il n'y a pas que des artistes, nous ne voulons pas un espace de consanguinité, mais un lieu éclectique où les pratiques se mêlent, où les personnes se rencontrent, et pour l'instant ça marche plutôt bien.

qu’abrite le six ?

Des laïcard illusionnistes

Des smicard cabalistes

Des précaires constructivistes

Des poètes fourrietistes

Des écolos évolutionnistes

Des basiles contorsionnistes

Des musulmans équilibristes

Des militants anticapitalistes

Des étudiants ascensionniste

Des créateurs culturistes

Des conteurs antifascistes

Des fédérateur rmistes

Des jouteurs encyclopédistes

Des libertaires allégoristes

Des athlètes mutualistes

Des Zozos échangistes

Des cyclothymiques expressionnistes

Des argonautes Avant-gardistes

Des désinvoltes Animistes

Des gastronomes Abstentionnistes…

Et bien plus encore et ils n’ont rien contre les socialo fousseretistes, les tambours attentistes, les bains douchistes, les institutionnalistes, les tristes, les annalistes, les fleuristes, les aquarelistes…

mercredi 21 novembre 2007

encore, encore ! le week-end du 24 et 25 novembre

Au lendemain de la décision rendue par le Juge d'Exécution


Samedi 24 novembre

  • Rendez-vous au 6 à 13H30
    pour une déambulation festive et revendicative
  • 16H30 Atelier-débat autour d'expériences alternatives
  • 18H30 Duo Violoncelle Contrebasse au programme Haydn (duo), Nicolas Kraft (divertimento), Rossini (duo), Paganini (fantaisie) et Vivaldi (sonate)
  • 20H Apéro-repas avec vin chaud, suivi d'une soirée spectacle avec les contes djinns (famille) de la Cie L'ivre de Contes, un contorsionniste, une soirée musicale avec Isadro et sa guitare hispanique...


    Dimanche 25 novembre
  • Assises au 6 à partir de 14H

    groupes de travail et de discussion autour de différents thèmes : éducation populaire, création /émergence, place du 6 dans le quartier


POUR LA REOUVERTURE DES DISCUSSIONS AVEC LA MAIRIE

Venez nombreux à tous ces rendez-vous pour soutenir le projet du collectif Confluence 6

samedi 17 novembre 2007

le problème avec les prisons, c'est que c'est carcéral

Jeudi 22 novembre à partir de 20H

Soirée GENEPI

ouverture de l'université

UNIVERSITE OUVERTE
Premier cycle : « L'apprentissage mutuel »
Première séance :

Mercredi 21 novembre à 18H

La démocratie directe : une question de style ?

Trente quatre ans après, on peut parler de maïeutique, au sens de Socrate. Il s’agit de faire se révéler la connaissance qui est en chacun de nous, par la parole et la raison. L’éducateur et l’éduqué ont un rôle commun, inséparable. Le comité d’action n’était ni un mouvement, ni un syndicat, ni vraiment un groupe défini, mais bien davantage un "style". (Jean Raguenès, prêtre-ouvrier à LIP)


La démocratie est le système politique qui ne laisse personne sans pouvoir. La démocratie directe réactiverait ce fait par la suppression de la médiation des instances de gouvernement et de légitimité habituelles. De fait, la démocratie directe s'éprouve généralement dans un contexte d'action singulier, en rupture avec l'ordre des choses et le cours de la vie, et n'échappe pas à l'institution de nouvelles instances de gouvernement et de légitimité : comité d'action, de mobilisation ou d'urgence, assemblées générales, etc.

L'action en rupture (grève, blocage, occupation, etc.) enclenche l'avénement d'un présent en devenir, imprévisible pour une part, qui la met sous pression. C'est alors que certaines questions apparaissent : comment sortir de l'urgence, marier des temporalités différentes ? Est-il intérressant de revenir sur l'expérience de la lutte, vue depuis le vécu individuel et collectif ? De franchir un seuil sur la connaissance de nous-mêmes, acteurs de cette lutte ? La pression des événements provoque des crises, comment les aborder ? Comment ne pas "mélanger les genres" ? Faire plus de bien que de mal ?...

C'est cet ensemble de questions, à la fois philosophiques et pratiques, personnelles et politiques, ces ramifications autour de l'expérience et de la référence à la démocratie directe dans les trajectoires militantes et le devenir des mouvements, que nous voudrions abordées, avec, comme invités pressentis, Charles Piaget et Fatima Demougeot, anciens militants dans la lutte des LIP, des étudiants mobilisés contre la LRU et des membres de Confluence 6.

L'université est un espace ouvert, ouvert à la discussion et à la confrontation. Il y a aura une présentation de la séance par Marie-Claude Charpentier, des contributions par des invités, la parole (libre) du public...

[une contribution]

Toutes les propositions pour animer cette université sur le long terme sont bienvenues.
Faîtes-nous en part.

mardi 13 novembre 2007

le 6 a été vendu, nous voic6 à la rue!

Vendredi 9, la vente du 6 a bien eu lieu .
Voici le texte dit par notre ami commissaire-priseur Mr Froussard :

"Approchez, y en aura pour toutes les bourses des dentistes, des fleuristes, des lampistes, des idéalistes pompistes rmistes, des notaires, cabinets dentaire gangsters, prolétaires , précaires, une mégère. Des Coiffeurs, carreleurs, docteurs, entremetteurs, n’ayez pas peur, approchez...

La mairie de Besançon a donc décidé de vendre ce qu’on lui avait donné et elle en a le droit.

Qui n’a jamais revendu un cadeau de Noël ou un cadeau de mariage ?

Moi-même, j'avais reçu un service en porcelaine de Chine, rouge avec le portrait de Mao en décoration. Je confesse l'avoir revendu il y a longtemps au camarade Guillard, garant du bon goût sur ce quartier. Certains disent qu'il s'en est débarrassé, d'autres penses qu'il l'a caché dans son grenier. Bref...

Revenons à la vente de ce soir. Ce qu’on ne vous a pas dit, c’est que les bâtiments sont infestés d’intermites du spectacle, de parasites sociaux et autre vermine nikeuse de système.

Rassurez-vous la FAC veille. La FAC c’est la Faction Armée Commerçante emmenée par le milicien Mouron, Mouru, je ne sais plus. Ils sont là pour assurer l’extermination et l’expulsion des parasites.

EXPULSEZ EXPULSEZ ENFUMONS ENFUMONS, les vilains larrons

En voilà quelques uns qui sortent de leur repère.

- Alors c’est toi le jusqu’auboutiste biblique dont parle Pierre Laurent dans son inique article ?

- Elle est où ton Arche?

- Présente-toi prophète messianique! (Maurice Lemoine journaliste au monde diplomatique)

- Alors, qu’est ce que tu faisais là dedans ? (J'animais une conférence débat sur "Les rapports des médias français avec le Venezuela")

- Sais-tu où aller maintenant? (Non)

- Bien alors on va te vendre ! On va te trouver une famille d’accueil ! Hein mon zozo !

- Ça vaut combien un intellectuel aujourd’hui? T’as bac plus combien ? «

- Mise à prix 400

- Madame, un beau moustachu qui vous fera des conférences sur l’oreiller.

- 300 ! Monsieur ! Un ami, prestigieux à présenter à votre famille ! Pacsez-vous avec le savoir !

- Combien l’once d’intelligence à la bourse?

-200 ! Madame ! Vous gagnerez de la place, une encyclopédie sur patte, 150 volumes concentrés dans 80 kilos de savoir, certifié par la Sorbonne. Oui, vous pouvez toucher !

- Une fois 2 fois 3 fois….. Allez, on le met de coté !

Expulsons expulsons

- Alors infâme ! C’est toi l’affreux Basile étudiant boutonneux qui ternit l’image du quartier.

- C’est toi le pyromane, qui voulait mettre le quartier à feu avec tes bottes de pailles.

C’est écrit dans le journal,

Ne mens pas affreuse canaille.

Noir sur blanc par Monsieur Pierre Laurent.

- Dis-nous ce que tu tramais là dedans ? Tu faisais des cabanes ! Des cabanes pour les enfants. A l’est il n’y aurait que du vent ? Il y en un qui ment, c’est vraiment répugnant.

Laissons, pour le moment

Et Vendons monsieur cabane

Et que tout rentre dans le rang

Ces branches tressées, ce n’étaient pas des bûchers, mais de braves cabanes.

Combien pour ce bricoleur ingénu 1000 euros,

Madame, si, avec trois fois rien, il peut ériger des tours de branches, avec un peu il érigera des citadelles.

Allez, monsieur, soyez branché. Pour 500 euros achetez-vous un Vauban branchu

Pour 400 euros je solde l’écolo, rapprochez vous de la nature. Pour 50 euros on le livre avec toutes ses ramures, un grenel à lui tout seul

Personne pour monsieur cabane, mettons le de coté et passons au dessert.

Expulsons expulsons

Les voilà nos ratés babas, nos babas baillant, nos baba bataillant

Applaudissons et laissons-les entrer dans la ronde des zozos.

C’est vous les joueurs de didgeridoo qui vouliez prendre en otage le conseil municipal.

Vous ne manquez pas de souffle c’est le principal.

Allez-y, jouez nous un air que l’on se régale.

Allez, messieurs les artistes auto-proclamés, qu’attendez-vous pour déclamer ? Enfants terribles rejetés

Du panasse où vous montâtes

Il fallu qu’ils vous expulsâtes

Les hautes sphères sont lasses

Maintenant normal vous êtes dans la mélasse ?

N’y avait-il pas ailleurs de la place ? Vous avez réclamé contre vent et marrées vouloir être rond là où tout est carré. C’est sûr il faut être taré. Le piège s’est refermé, vous vous êtes enterrés."

mercredi 7 novembre 2007

appel à soutien

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    Rendez-vous
    Vendredi 9 novembre à 18 h30
    (dans la cour du 6 rue de la madeleine)