vendredi 26 octobre 2007

une journée typique au 6

Le 6, passez-y !
Vendredi 26, c’était une journée typique au 6 rue de la Madeleine. Jacqueline se lève, Florent la rejoint peu de temps après, c’est son dernier petit dej au 6, il a trouvé un appart… café, il fait beau et frais.
L’équipe du Serious arrive, y a du pain sur la planche : construction d’un bar, c’est bientôt leur festival… Vous avez pas remarqué ces superbes affiches en ville ? des peintures, l’info ne tient que sur les bandeaux, ça fait comme une expo dans la ville, chaque affiche est différente, ça me rappelle les Odd il y a plus de 10 ans.
Timo, Vincent les rejoignent, y a du nettoyage à faire. Ça, c’est vraiment une habitude, car il y a toujours du ménage à faire au 6 ! Ben oui, la règle de base, c’est que chacun range son truc mais ça marche pas à tous les coups, pensez-y la prochaine fois. Merci.
Pis vu que c’est un lieu qui est sans cesse en mouvement, faut l’adapter à chaque manifestation : les chaises sont dans la salle fousseret, ce soir, elles serviront principalement dans la salle de presse (qui se transformera en réfectoire), les estrades sont au deuxième, faut les redescendre pour le concert des Fées Minées, guest star du bal de la police ce soir.
Les filles arrivent pour préparer le vin chaud, ce soir le 6 offre sa tournée, alors, vas-y épluche des oranges. Laure arrive, elle a rendez-vous avec José, Hugues et Matthieu. Le sociologue Hugues Bazin passe la journée à Besançon pour faire des entretiens pour une recherche-action. Ils s’installent dans une pièce au calme, il y a simplement trois filles qui répètent du théâtre ou de la danse à coté. Timo continue de transformer la salle du ciné-club en salle de concert accueillante, Christophe l’a rejoint et l’autre Christophe, celui du Serious joue toujours de la perceuse. Jean-Charles rédige un truc sur l’ordi et répond au téléphone, il est sur le chemin des toilettes alors tout le monde le dérange un p'tit coup, à moins que ça ne le dérange pas, il aime bien parler Jean-Charles.
Jean-Michel arrive le premier pour les derniers préparatifs de ‘rue libre’ la journée nationale des arts de la rue ; suit Christophe, Marjorie, Jacques et Hervé de l’Unité, Laurent qui est malade, réu au deuxième, Jacqueline et son collègue passent filer la main, il y a toujours quelque chose à faire au 6, mais on ne sait pas toujours quoi !
Mais il est déjà 5 heures, les journalistes s’impatientent ; en même temps on les a convoqués plus tard, mais chacun a ses contraintes. Là, c’est le cafouillage habituel, les joies du collectif, avec qui décide qui parle, où on s’installe, et… Antoine alors devant les caméras !
Pendant ce temps au rez de chaussée, en bas des escaliers, Arnaud, David et Julien installent pour la première fois l’atelier de sérigraphie du 6, de quoi imprimer des posters couleur ! Ils veulent installer un atelier permanent ; y aurait un collectif qui fait de la bd, d’autres artistes souhaitent aussi rejoindre le pôle art graphique, on pensait l’installer dans la petite école enfin, si le lieu ne ferme pas… Les trois ont bossé comme des dingues, comme beaucoup d’entre nous, fallait être prêt, d’ailleurs le vin chaud est dehors, on en propose à l’huissière, je sais pas si elle a le droit d’accepter, ils sont trois en tout, et ne restent pas longtemps, ils ont vu nos affiches, je crois. Bref, plutôt calme et bon enfant, d’ailleurs, il y en a quelques uns qui jouent, des enfants. Loulou n’a pas retrouvé le petit vélo, quelqu’un se le serait-il approprié ? Il était déçu en tout cas…
Ah ! j’allais oublier : Adrien, notre cuisto de la première heure, il est revenu. Avec toute son équipe. Tout le monde mange sur place, je dirais une cinquantaine de repas servi, quelques grandes tables, il y a Anne-Laure, Eric, Christian, le copain de l’autre Christian (qui nous a envoyé des pensées électroniques), Laurent, Claire, Fabien, pis plein d’autres que je ne connais pas encore, des plus jeunes, des plus âgés. J’adore le moment du repas, elles sont sympas ces nouvelles nappes, c’est de la déco de la semaine amérique latine, j’imagine. C’est la première fois que je mange dans cette salle au premier étage, un lieu en constante évolution on vous dit! Fin du concert, merde il est où Renaud ?
Le 26, il a fait du bien au 6…

[petite rétrospective subjective]

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